statement

« I want the moon » : c’est une phrase prononcée par un des clients de l’agence de publicité dépeinte dans la série Mad Men, un des objets pop les plus intrigants de ces dernières années. Plus qu’un caprice irréalisable, cette phrase fantasque et autoritaire représente parfaitement l’époque actuelle qui est la nôtre.

Brown Bunny veut aussi décrocher la Lune mais à sa façon et pas à n’importe quel prix. L’agence fondée à Paris en 2015 par Adrien Durand, veut replacer au devant de la scène les valeurs d’exigences artistiques et esthétiques, d’ouverture intellectuelle et sociale et d’humanisme en général. L’ambition et la réussite sont des moteurs puissants mais en aucun cas une fin en soi.

Oeuvrant comme agence de presse et médias spécialisée dans les projets culturels, Brown Bunny veut prendre à revers les présupposés d’une époque saturée d’informations. Car c’est en faisant confiance à la qualité des projets qu’elle défend et à l’intelligence de ceux à qui elle s’adresse, que les messages qui lui sont confiés seront délivrés de manière efficace au public et aux professionnels. Son solide réseau de journalistes acquis depuis dix ans dans ce secteur en est la meilleure preuve.

Brown Bunny se positionne également comme agent de créatifs pour défendre les intérêts d’une petite communauté d’esprit formée autour de l’agence et de ses membres . Un atout indéniable pour les campagnes de communication et marketing mises en place par la structure qui peuvent bénéficier des talents des artistes maisons.

Enfin, Brown Bunny est aussi un laboratoire d’idées . De la programmation de soirées à l’élaboration de formats créatifs en passant par le montage de rencontres artistiques et de résidences, l’agence se veut également capable de passer à l’action et d’aborder la culture librement et sous toutes ses facettes en oubliant les frontières entre les domaines d’expressions.

Brown Bunny en construisant un pont entre les courants grands publics et souterrains, pourrait donc bien être la première agence qui travaille pour l’amour de l’art. Celui qui compte à ses yeux du moins, ce qui est toujours la meilleure des raisons pour défendre un projet, aussi lunaire soit-il.